Espèces Directive "Oiseaux"

Dix-sept espèces d'oiseaux inscrites à l'annexe 1 de la Directive "Oiseaux" ont été inventoriées avec un statut de nicheur (possible à certain) sur le site Natura 2000 :

Quinze espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire ont été observées sur le site en migration et/ou hivernage [liste].

 

Blongios nain Ixobrychus minutus

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Le Blongios nain est un petit héron inféodé aux roselières et aux saulaies bordant les plans d’eau, les marais et les cours d’eau situés à basse altitude. Migrateur, il reste assez brièvement sur les sites de reproduction : il arrive rarement avant la fin mai et repart en août –septembre pour hiverner en Afrique orientale.

Le nid est installé dans les roseaux mais également dans les arbres (saules) jouxtant les roselières. La femelle y pond 2 à 7 œufs. L’incubation dure une vingtaine de jours et les jeunes quittent le nid à l’âge de 15 jours avant même de savoir voler.
Il se nourrit d’insectes aquatiques, des batraciens, de petits poissons et de larves aquatiques qu’il capture à l’affût dissimulé dans les roseaux.

Répartition sur le site

Le Blongios nain a été observé dans la roselière de l’étang de Pétaveau sans que la reproduction n’ait pu être prouvée.

Habitats associés

Les roselières à Phragmites bordant les étangs constituent l'habitat potentiel de l'espèce.

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Bihoreau gris Nycticorax nycticorax

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Bihoreau gris 

Le Bihoreau gris est un petit héron inféodé aux larges cours d’eau dotés d’une importante ripisylve, d’îlots et de bras morts. Il niche également dans les boisements inondés des marais d’eau douce (saulaie marécageuse). Il fréquente nos contrées de mars à septembre et hiverne en Afrique tropicale.

De mœurs crépusculaires et discrètes, il se nourrit de batraciens, de petits poissons, d’insectes et de larves aquatiques qu’il capture dans les zones marécageuses couvertes d’une abondante végétation.

Répartition sur le site

L'observation de l'espèce en période de reproduction est régulière mais sa reproduction n'a pu être prouvée sur le site. 

Habitats associés

Les saulaies marécageuses bordant les étangs et les ripisylves des différents exutoires des étangs constituent des milieux de reproduction et d’alimentation favorables.

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Héron pourpré Ardea purpurea

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Héron pourpré

Migrateur trans-saharien, le Héron pourpré arrive dans nos régions au cours du mois d’avril. Il est inféodé aux marais d’eau douce permanents. Son plumage mimétique et son cou très allongé lui permettent de passer facilement inaperçu dans la végétation palustre. Il niche en colonies dans les roselières denses et étendues. Il peut également construire son nid dans les boisements hygrophiles denses en bordure d’étang quand la surface des roselières est insuffisante.

Chaque couple élève 3 à 5 jeunes. Le retour vers les quartiers d’hiver d’Afrique tropicale a lieu en septembre. Le régime alimentaire se compose d’invertébrés et de vertébrés (poissons, batraciens, reptiles et micromammifères) capturés dans les eaux de faible profondeur en bordure d’étang ou dans les canaux.

Répartition sur le site

En 2003, au moins 8 couples se sont reproduits sur l’étang Pétaveau et au moins 5 couples sur l’étang de Gardéché. L’étang de Sainte-Anne était un site connu de reproduction mais celle-ci n’a pas été observée en 2003. En 2007, l'étang Pétaveau abritait 35 couples.

Habitats associés

Les étangs possédant des roselières sont des sites favorables à la reproduction de l’espèce.

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Bondrée apivore Pernis apivorus

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La Bondée apivore est une espèce migratrice transsaharienne. Elle revient dans la seconde quinzaine de mai. Les retours post-nuptiaux s’effectuent fin août début septembre.
Elle se nourrit essentiellement de guêpes, de bourdons et de leurs larves qu’elle déterre prestement. La nidification commence la première moitié de juin en lisière de forêt claire que ce soit de feuillus ou de conifères, dans un bosquet ou une ripisylve. Le plus souvent deux œufs sont pondus dans une aire garnie de feuilles fraîche et située dans un arbre de grande taille. Les œufs sont incubés 30 à 35 jours et les jeunes restent au nid 33 à 45 jours avant de s’envoler.

Répartition sur le site

En 2001, au moins 4 couples s’étaient reproduits sur la zone d’étude. En 2003, au moins 3 couples ont été dénombrés sur le site.

Habitats associés

Les boisements de feuillus du site sont des habitats potentiels de reproduction ; les landes et les prairies maillées par le réseau bocager sont des milieux très favorables pour les guêpes et autres insectes dont la bondrée se nourrit. 

4030 - Landes sèches européennes
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

Milan noir Milvus migrans

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Migrateur, le Milan noir arrive en mars dans notre région. Il fréquente préférentiellement les zones humides, les vallées alluviales et les abords des lacs, mais également les plaines agricoles. Il construit son aire à la lisière d’un bois ou dans une haie. Ses jeunes quittent le nid au début de l’été, puis la famille part pour l’Afrique dès le mois d’août.
Opportuniste, il est capable de chasser les campagnols et les insectes dans les champs et les prairies, mais exploite volontiers les détritus ou les animaux morts au bord des routes, dans les décharges, et surtout sur les étangs et le long des cours d’eau.

Répartition sur le site

Malgré la présence de cours d’eau et d’un maillage bocager relativement dense, le Milan noir est considéré comme un nicheur rare dans le Montmorillonnais. Deux à 4 couples fréquentent le site.

Habitats associés

La diversité des milieux, et notamment les boisements, le bocage et les prairies associées, sont favorables à l’espèce. 

6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

Circaète Jean-le-blanc Circaetus gallicus

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Circaète Jean-le-Blanc

Le Circaète Jean-le-blanc occupe les régions les plus chaudes du Paléarctique occidental. Il niche du bord de mer à la moyenne montagne jusqu'à 1 600 mètres. Migrateurs, les oiseaux hivernent en Afrique centrale mais il existe quelques mentions d'hivernages dans le Var. Ils reviennent sur leur site de nidification début mars.
L'espèce, essentiellement herpétophage, a besoin d'espaces ouverts riches en reptiles pour chasser, mais aussi de sites forestiers pour nicher. Le nid est construit sur la plate-forme sommitale d'un arbre, où sur une branche latérale entre 4 et 15 mètres du sol. L’œuf unique est pondu en début avril et le poussin s'envole fin juillet / début août.
Le passage migratoire post-nuptial a lieu entre fin août et mi-octobre et culmine autour du 20 septembre.

Répartition sur le site

Un couple niche régulièrement dans les boisements à l’intérieur du camp militaire. Le couple a produit un jeune en 2003.

Habitats associés

Les boisements feuillus avec la  présence de résineux sont des habitats potentiels de reproduction et le territoire de chasse inclut les landes, les prairies, les pâturages, les pelouses maigres et les zones humides liées aux étangs.

4030 - Landes sèches européennes
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

Busard des roseaux Circus aeruginosus

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Le Busard des roseaux fréquente les marais, étangs et lacs de basse altitude pourvus d'une végétation dense d’hélophytes (phragmites, typhas, scirpes) mais peu boisées.
Les nids peuvent être construits relativement proches les uns des autres. Les pontes sont déposées principalement en avril et comprennent généralement 4 œufs (1 à 8). La femelle assume seule la couvaison qui dure 32-33 jours. Les jeunes sont émancipés à l'âge de 80 à 90 jours.
Le Busard des roseaux capture un large éventail de proies où dominent les oiseaux et les petits mammifères. En hiver, il peut se contenter de charognes.

Répartition sur le site

Le Busard des roseaux a été observé en 2002 et en 2003 sur les étangs et les prairies du site. L’espèce ne semble pas nicher sur le site. 

Habitats associés

Les étangs présentant des ceintures de végétation denses (roseaux, carex...), ainsi que les secteurs en friche sont très favorables pour la nidification de l’espèce. Il peut également nicher dans les cultures.

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Busard Saint-Martin Circus cyaneus

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Busard Saint-Martin femelle

Le Busard Saint-Martin niche dans les friches, les landes boisées ou non et les jeunes plantations de résineux. Il implante également son nid dans les cultures céréalières suite à la régression généralisée des landes. Le Busard Saint-Martin fréquente des milieux plus fermés que le Busard cendré.
Les parades nuptiales ont lieu courant mars et avril. L’aire est établie à terre. La ponte comptant 4 à 6 œufs est déposée en avril ou en mai. L’incubation entièrement assurée par la femelle dure un mois. Les jeunes s’envolent à l’âge de 35-45 jours. Ils quittent assez rapidement leurs régions d’origine, la plupart hiverne dans les piémonts pyrénéens et la péninsule ibérique. Les adultes peuvent se rassembler en dortoir et restent en majorité à proximité des zones de reproduction.
Le Busard Saint-Martin capture des petits rongeurs mais également les passereaux nichant à terre.

Répartition sur le site

L’espèce niche dans les landes situées autour de la ferme Sainte-Marie et dans celles du camp militaire. Les prairies et les cultures avoisinantes sont les territoires de chasse privilégiés de l’espèce qui peut également y nicher.

Habitats associés

4030 - landes sèches européennes

Les prairies et les cultures avoisinantes sont les territoires de chasse privilégiés de l’espèce qui peut également y nicher.

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Busard cendré Circus pygargus

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Busard cendré mâle

Les busards nichent au sol et les couples ont tendance à se regrouper en colonies lâches pour se reproduire. Les nids sont installés dans les marais, les jeunes plantations d'arbres, les landes, les friches, les prairies de fauche naturelles ou semées et les cultures.
Le Busard cendré se nourrit essentiellement de campagnols des champs dont l'abondance influence directement la répartition et le succès reproducteur.
Le Busard cendré est une espèce migratrice dont les quartiers d'hivernage sont situés en Afrique sub-saharienne.

Répartition sur le site

L’espèce niche dans les landes situées autour de la ferme Sainte-Marie et dans celles du camp militaire. 

Habitats associés

4030 - landes sèches européennes

Les prairies et les cultures avoisinantes sont les territoires de chasse privilégiés de l’espèce qui peut également y nicher.

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Œdicnème criard Burhinus oedicnemus

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L’Œdicnème criard, parfois surnommé « courlis de terre », est un oiseau très mimétique fréquentant les milieux caillouteux secs et ouverts avec une végétation basse et clairsemée. Il crie surtout la nuit et au crépuscule « courr-lii » rappelant celui du Courlis cendré.
Il niche volontiers dans les cultures tardives (maïs et tournesol). Son nid est une simple dépression grattée dans le sol. Les poussins le quittent peu de temps après leur naissance et toute la famille se dirige ensuite vers des zones riches en insectes et en escargots. Les prairies rases sont des zones riches en nourriture indispensable à l’élevage des jeunes. A la fin de l’été, les oedicnèmes se rassemblent en groupes pouvant compter plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’individus avant de regagner les aires d’hivernages de la péninsule ibérique et d’Afrique.

Répartition sur le site

 En 2003, au moins 9 couples ont été observés sur le site.

Habitats associés

L’espèce fréquente les milieux agricoles (prairies sèches, cultures sarclées), ainsi que les zones de pelouses rases et clairsemées des pare-feux, et même les fonds sablonneux des étangs en assec estival prolongé.

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Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus

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Hivernant en Afrique tropicale et orientale, il arrive dans notre région vers la mi-avril pour en repartir en septembre. Insectivore aux mœurs nocturnes, il consomme des papillons et des petits coléoptères, capturés en vol.
Il se reproduit dans les landes, garrigues, maquis bas, friches, lisières entre cultures et milieux non entretenus par l'homme, régénérations forestières, forêts très ouvertes. Il aime les milieux à la végétation basse, clairsemée, avec des placettes de terre nue et apprécie les terrains secs ou semi-arides. Les couples effectuent 2 pontes de 2 œufs par an. Il évite la moyenne et la haute montagne.

Répartition sur le site

Les boisements clairs et les brandes associées offrent à l’Engoulevent des habitats propices.
Une quarantaine de mâles chanteurs ont été dénombrés sur la partie Est du camp militaire et les landes de Sainte-Marie, ce qui permet d’évaluer à entre 40 et 60 couples présents sur l’ensemble de la zone d’étude.

Habitats associés

4030 - Landes sèches européennes
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica
 

 

Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis

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Martin-pêcheur d'Europe

Le Martin-pêcheur d’Europe vit sur toutes les eaux douces courantes ou stagnantes ainsi que le long des côtes marines. Prédateur piscivore, il exige une faible turbidité de l’eau et une pollution modérée ainsi que des perchoirs afin d’avoir un maximum de proies accessibles.
Il recherche les parois verticales constituées de sédiments meubles pour creuser le terrier dans lequel la femelle dépose 5 à 8 œufs. L’incubation dure 24 à 27 jours et les jeunes restent au nid 23 à 27 jours. Deux à trois nichées sont entreprises de la mi-mars à la fin août.

Répartition sur le site

L’espèce a été observée sur quasiment tous les étangs à l’intérieur du camp militaire et, à l’extérieur, sur les étangs de Briard et de la Gère. Aucune preuve de reproduction de l’espèce sur le site n’a été découverte.

Habitats associés

Tout plan d'eau et cours d'eau permanent.

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Pic noir Dryocopus martius

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Le Pic noir est le plus grand des pics européens. Il arbore un plumage entièrement noir, le mâle a la calotte entière rouge tandis que la femelle a une tâche rouge à l’arrière de la tête. Il signale sa présence par son cri en vol puissant « kru kru kru ». Il affectionne les massifs forestiers possédant de grand arbres ayant au moins 50 cm de diamètre dans lesquels il creuse une loge dont l’ouverture caractéristique est ovale. Il y élève 2 à 5 jeunes. Le Pic noir se nourrit de larves d’insectes qu’il extrait des arbres morts et des écorces et exploite régulièrement les fourmilières.

Répartition sur le site

Deux couples fréquentent le site dans les boisements situés dans le nord et le sud-ouest du camp militaire.

Habitats associés 

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

Pic mar Dendrocopus medius

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Le Pic mar est une espèce sédentaire strictement inféodée aux boisements de feuillus âgés (plus de 100 ans). Il creuse sa loge dans les vieux arbres dépérissant à l’écorce crevassée et ayant de nombreuses branches mortes où il recherche les larves et les insectes dont il se nourrit. C’est un oiseau discret dont la présence est difficile à détecter hormis pendant la période de reproduction (avril à juin) où il se manifeste par un chant nasillard.

Répartition sur le site

L’espèce a été observée au printemps 2003 dans la partie sud-ouest du camp militaire mais sa reproduction n’a pu être prouvée. 

Habitats associés

L’ensemble des vieilles futaies de chênaies sont favorables à la reproduction de l’espèce. 

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

Alouette lulu Lullula arborea

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Se perchant très volontiers (buissons, arbres, fils aériens, etc.), elle apprécie les climats secs ensoleillés dans les zones au relief modéré (collines, coteaux, crêtes, etc.) où existe une mosaïque de milieux avec végétation herbacée basse, pâturages maigres, coteaux avec vignobles, landes buissonnante.
La population française est partiellement sédentaire, des mouvements migratoires sont notés. La migration post-nuptiale se déroule de mi-septembre à fin octobre ; la migration prénuptiale de fin février à avril. Les populations du nord et du nord-est européen rejoignent notre population en hiver. Le nid construit au sol, de fin mars à fin juin (juillet), contient de 3 à 5 œufs ; une deuxième ponte est parfois réalisée. Sa nourriture, principalement composée d’insectes en période de reproduction, est ensuite complétée par des graines.

Répartition sur le site

En 2003, 52 mâles chanteurs ont été inventoriés sur le site, ce qui nous conduit à réévaluer à la hausse l’estimation de 2000 qui faisait état de 10 à 25 couples sur l’ensemble de la ZPS. Une nouvelle estimation de 60 à 80 couples semble être plus proche de la réalité.

Habitats associés

Les milieux prairiaux bocagers et les formations végétales rases liées aux pare-feux offrent à l’Alouette lulu ses milieux de prédilection. 

6230 - Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) *
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
8230 - Roches siliceuses avec végétation pionnière du Sedo-Scleranthion ou du Sedo albi-Veronicion dillenii
 

 

Pipit rousseline Anthus campestris

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Ce pipit paléarctique occupe de préférence les milieux ouverts, chauds et secs avec quelques buissons épars. Dans notre région, les populations sont liées aux dunes, carrières calcaires, aux sablières et aux pelouses sèches.
Le retour des quartiers d’hivernage sahéliens a lieu principalement en avril. En mai, une première ponte de 3 à 6 œufs est déposée dans un nid construit au sol ; une deuxième ponte peut avoir lieu jusqu’en juillet. L’espèce amorce sa migration post-nuptiale en août mais celle-ci culmine à la mi-septembre. L’alimentation est constituée d’invertébrés.

Répartition sur le site

L’espèce n’a pas été contactée sur le site lors des inventaires mais elle était signalée comme nicheuse en 1997.

Habitats associés

Les pelouses rases et sèches parsemées de queqlues buissons ont la préférence du Pipit rousseline. De ce fait, les secteurs les plus sèchants du site avec des pelouses ou des landes rases correpondant aux affleurements gréseux contituent les habitats potentiels pour l'espèce.

6230 - Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) *
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
8230 - Roches siliceuses avec végétation pionnière du Sedo-Scleranthion ou du Sedo albi-Veronicion dillenii

 

Fauvette pitchou Sylvia undata

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La Fauvette pitchou est une espèce sédentaire typique des végétations denses et basses des brandes de notre région, mais elle peut également nicher dans les jeunes plantations si la hauteur des arbres n'atteint pas 3 m.. On la rencontre du littoral jusqu’à 1200 mètres (Alpes de Haute Provence).
Le régime alimentaire se compose uniquement d’invertébrés (Coléoptères, Hyménoptères, Arachnides…). Deux nichées par an sont possibles, s’étalant de mars à août (4 à 5 œufs par ponte).
Sa sédentarité et son régime surtout insectivore la rendent très sensible aux hivers rigoureux.

Répartition sur le site

Avec un effectif nicheur estimé à 60-100 couples (54 mâles chanteurs inventoriés en 2003), la ZPS des Brandes de Montmorillon est l'un des bastions de l'espèce dans le département de la Vienne qui abritait entre 200 et 250 couples en 1995.

Habitats associés

La Fauvette pitchou est strictement inféodée aux Brandes (=landes dominées par la Bruyère à balais).

4030 - Landes sèches européennes

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Pie-grièche écorcheur Lanius collurio

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Pie-grièche écorcheur

Le modeste territoire d’un couple (1,5 ha) est typiquement une zone ouverte (pâture, prairie, friche, clairière) parsemée de nombreux buissons et/ou haies épineuses. Cette espèce insectivore peut ainsi capturer les coléoptères et orthoptères qui constituent la base de sa nourriture, à l’affût depuis un perchoir de hauteur moyenne. Son habitude d’empaler ses proies sur les épines est à l’origine de son nom.
Le retour des quartiers d’hivernage sud-africains a lieu principalement début mai. Le nid est installé dans un buisson, et la ponte généralement unique contient 4 à 6 œufs. L’espèce quitte l’Europe en septembre.

Répartition sur le site

 Au moins 25 couples cantonnés ont été inventoriés, ce qui nous permet d’estimer la population du site entre 25 et 35 couples.

Habitats associés

Les prairies bocagères pâturées sont les milieux de prédilection pour l’alimentation et la reproduction de l’espèce.

6230 - Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats siliceux des zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) *
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)

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Les espèces présentes en migration et/ou hivernage

 

Nom français

Nom scientifique

Code Natura 2000

Statut sur le site

Effectif max. observé

 Aigrette garzette

 Egretta garzetta

A026

Migrateur et erratique

1

 Grande Aigrette

 Egretta alba

A027

Migrateur et erratique

21

 Cigogne noire

 Ciconia nigra

A030

Migrateur

1

 Cigogne blanche

 Ciconia ciconia

A031

Migrateur

13

 Milan royal

 Milvus milvus

A074

Migrateur et erratique

1

 Balbuzard pêcheur

 Pandion haliaetus

A094

Migrateur

2

 Faucon émerillon

 Falco columbarius

A098

Hivernant

3

 Grue cendrée

 Grus grus

A127

Migrateur et hivernant

500

 Echasse blanche

 Himantopus himantopus

A131

Migrateur et erratique

 1

 Pluvier doré

 Pluvialis apricaria

A140

hivernant

50

Combattant varié

 Philomachus pugnax

A151

migrateur

1

 Guifette moustac

 Chlidonias hybridus

A196

Migrateur et erratique

5

 Guifette noire

 Chlidonias niger

A197

Migrateur et erratique

1

 Hibou des marais

 Asio flammeus

A222

Migrateur et erratique

1

 Pie-grièche grise

 Lanius excubitor

A340

Hivernant

1

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