Espèces faune Directive "Habitats-Faune-Flore"

Quatorze espèces animales inscrites à l'annexe 2 de la Directive "Habitats-Faune-Flore" ont été inventoriées sur le site Natura 2000 :

la Leucorrhine à gros thorax
l'Agrion de Mercure
le Cuivré des marais
le Damier de la Succise
le Lucane Cerf-volant
le Grand Capricorne
le Triton crêté
la Cistude d’Europe
le Petit Rhinolophe
le Grand rhinolope
la Barbastelle
le Murin à oreilles échancrées
le Murin de Bechstein
le Grand Murin

La Leucorrhine à gros thorax Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825)

   Fiche descriptive                                                                              carte de localisation

Leucorrhine à gros thorax

Cette libellule possède un thorax relativement développé ce qui lui a valu son nom. Les mâles possèdent une tache jaune au bout de l’abdomen ce qui permet une reconnaissance relativement aisée de cette libellule. Cette espèce possède des périodes d’émergence et de reproduction très courtes ; en effet, si les adultes peuvent être observés de début mai à fin juillet, la période de vol de la majorité des effectifs se concentre de mi-mai à début juin. Durant ce laps de temps, les mâles territoriaux sont particulièrement bien visibles, posés sur des perchoirs au bord des mares ou patrouillant au dessus de l’eau. L’accouplement débute en vol et se poursuit au sol sur une branche. La femelle pond ses œufs directement dans l’eau. La larve a une phase de développement aquatique de 2 ans. Les adultes se nourrissent d’insectes (diptères, lépidoptères…) qu’ils capturent en vol ; les larves aquatiques se nourrissent de petits invertébrés aquatiques (vers, autres larves d’insectes…). La Leucorrhine à gros thorax est une espèce strictement inféodée aux milieux stagnants comme les mares, les étangs et les tourbières aux eaux oligotrophes et entourés d’une ceinture de végétation herbacée dans une ambiance généralement forestière.

répartition sur le site

Cette espèce est présente sur seulement 2 mares aux eaux oligrophes localisées au sein du Camp militaire de Montmorillon.

habitats associés

3130 - Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea
3140 - Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.

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l'Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale (Charpentier, 1840)

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Agrion de Mercure

Ce petit agrion fréquente les petits cours d’eau et ruisselets ensoleillés ayant une végétation rivulaire. Cette espèce est présente dans la plupart des rivières calcaires du département avec dans certains cas des populations importantes. L’écoulement faible mais constant des cours d’eau, l’abondance de la  végétation aquatique, la proximité immédiate de  ruisseaux conviennent bien à l’espèce. L’émergence des premiers adultes se fait à partie de mai et le vol s’étale jusqu’en août. Les adultes carnivores se nourrissent de diptères qu’ils capturent en vol. Les larves aquatiques se nourrissent de petits invertébrés auqatiques (vers, autres larves d’insectes…). La femelle pond ses œufs au sein de la végétation aquatique généralement en vol en tandem avec le mâle. Le développement larvaire dure de 1 à 2 ans. Cette espèce est assez sédentaire et reste à proximité des biotopes qui lui sont favorables.

répartition sur le site

L’espèce a été observée sur le ruisseau de la Chaise en aval des Régeasses, au niveau de zones ouvertes du ruisseau et sur le terrain militaire de Montmorillon au niveau de la zone humide comprise entre le Bois Gaché et le Bois Maillau.

habitats associés

Il colonise les milieux courants permanents de faible importance, aux eaux claires, bien oxygénées et à minéralisation variable (sources, suintements, fontaines, résurgences, puits artésiens, fossés alimentés, drains, rigoles, ruisselet et ruisseaux, petites rivières, etc.), situés dans les zones bien ensoleillées (zones bocagères, prairies, friches, en forêt dans les clairières,etc.).

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le Cuivré des marais Lycaena dispar (Haworth, 1802)

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Cuivré des marais

Petit papillon de 30 à 40 mm d’envergure aux couleurs vives : le dessus des ailles est orange cuivré, bordé de noir, et pour la femelle ponctué de points noirs. Les ailes repliées présentent une face gris pâle bleuté avec des points noirs à liserés blancs, et une large bande orange sur le bord externe. Cette espèce est inféodée aux prairies humides ensoleillées, où les femelles pondent sur diverses espèces d’oseilles sauvages, dont les chenilles se nourrissent. Les mâles ont un comportement territorial : ils se tiennent sur une plante un peu élevée par rapport au reste de la végétation, défendant leur territoire vis-à-vis des autres mâles, sur un rayon d’environ 20 m aux alentours.

répartition sur le site

Deux localités abritent le Cuivré des marais : les prairies humides de la Tourbière des Régeasses et une prairie naturelle au sein des Landes de Sainte-Marie.

habitats associés

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae)
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
7210 - Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Caricion davallianae *
7230 - Tourbières basses alcalines

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le Damier de la Succise Euphydryas aurinia  (Rottemburg, 1775)

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Damier de la Succise

Le Damier de la Succise est un de 30 à 50 mm d’envergure papillon marron à damiers orange séparés par les nervures et organisés en lignes, dont la coloration et l'ornementation sont variables d’un individu à l’autre. Les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. On observe une seule génération d’adultes par an avec une période de vol qui s’étale sur 3 à 4 semaines d’avril à juillet. La femelle pond de petits paquets d’œufs sous les feuilles de la Succise des prés en juin. La première ponte compte environ 3000 œufs et les suivantes souvent un peu moins. Après 3 semaines, les œufs éclosent et les chenilles, grégaires, tissent une toile sur la plante hôte et s’en nourrissent des feuilles. Elles entrent en diapause après la 3ème mue jusqu’au printemps suivant. Fin avril, elles se dispersent pour se nymphoser. La chrysalide est suspendue aux végétaux et le papillon apparaîtra après 3 semaines.
Les adultes butinent les fleurs de la Succise mais aussi les fleurs d’espèces végétales présentes sur les mêmes types d’habitats (centaurées, cirses…).

répartition sur le site

L'espèce est présente sur 2 localités dans le périmètre du Camp militaire : une prairie humide en bordure de l'étang Fondu et un layon enherbé au sein des brandes au nord-ouest du camp (station découverte en 2011).

habitats associés

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae)
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)

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Le Lucane cerf-volant Lucanus cervus (Linné, 1758)

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Lucane cerf-volant

Insecte crépusculaire de la famille des coléoptères se nourrissant de la sève suintante des arbres sur les lisières et les espaces semi-couverts. Il s’agit du plus gros coléoptère européen, sa taille atteint 6-8 cm pour les mâles adultes. Son écologie est strictement liée à des territoires boisés avec la présence de vieux arbres morts sur pieds ou à terre ou souches pourrissantes car sa larve se développe dans le bois mort ou sénescent depuis plusieurs années. La période d’apparition de l’adulte se situe de juin à juillet où l’insecte est repéré grâce à son vol lourd, ronflant et maladroit.

répartition sur le site

Lors des inventaires biologiques, cette espèce n’a pas fait l’objet de recherche particulière, mais elle a été notée lors d’observations fortuites au cours de sorties crépusculaires. Des individus mâles et femelles ont ainsi été observés autour des massifs boisés sur l’ensemble du site.

habitats associés

Tout habitat (forestier ou non) présentant des souches et de vieux arbres feuillus dépérissants (chênes principalement)

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

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Le Grand Capricorne Cerambyx cerdo (Linné, 1758)

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trous d'émergence Grand Capricorne

Les adultes de ce grand coléoptère de la famille des cérambycidées sont de coloration noire (élytres) avec de grandes antennes articulées. Ils fréquentent préférentiellement les boisements de feuillus. Les larves et adultes affectionnent les vieux chênes déficients. Les larves (xylophages) se développent dans le bois des arbres. Les vieux arbres isolés en milieu agropastoral semblent très attractifs.

  répartition sur le site

Des individus ont été observés en 5 localités, toutes au sein du Camp militaire ou à proximité immédiate. Sa présence est plus aisée à mettre en évidence par la recherche de trous d'émergence sur les vieux arbres feuillus des haies bocagères. D'une manière générale, le statut de ce coléoptère est mal connu dans le département de la Vienne.

habitats associés

Tous les milieux forestiers caducifoliés avec du chêne et tous milieux où des vieux chênes sont présents (haies bocagères, bosquets, arbres isolés...).

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

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le Triton crêté Triturus cristatus (Laurenti, 1768)

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Triton crêté

Espèce d’assez grande taille (13 à 17 cm de longueur totale), à peau verruqueuse, contenant de nombreuses glandes. Tête aussi longue que large ; queue assez longue, aplatie latéralement. Coloration d’ensemble brune ou grisâtre avec des macules noirâtres plus ou moins apparentes, face ventrale jaune d’or ou orangée maculée de grandes taches noires plus ou moins accolées (très variables), doigts et orteils annelés de noir et de jaune. Les femelles se distinguent des mâles par l’absence de crête dorsale développée. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 2-3 ans. La reproduction se déroule dans l’eau, au printemps. Les tritons crêtés adultes reviennent pondre dans leur mare de naissance ou dans des milieux proches de quelques centaines de mètres.
Le Triton crêté est plutôt une espèce de paysages ouverts et plats. On le trouve principalement dans des zones bocagères avec prairies et plus occasionnellement dans des carrières abandonnées, des zones marécageuses, des mares dunaires. Il est également connu en milieu forestier.

répartition sur le site

Le Triton crêté a été observé dans 2 mares à l'intérieur du site Natura 2000 et dans 2 mares en périphérie immédiate. Sa présente est sous-estimée car la très grande majorité des quelques 170 mares du site Natura 2000 n'a pas fait l'objet d'inventaires. Toute mare présentant des végétaux aquatiques aquatiques peut être considérée comme habitat potentiel de l'espèce.

habitats associés

3130 - Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea
3140 - Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.
3150 - Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition
Toute mare présentant de la végétation aquatique.

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la Cistude d'Europe Emys orbicularis (Linné, 1758)

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Cistude d'Europe

Tortue d’eau douce de petite taille (400 à 800g) dont la carapace aplatie est de couleur noirâtre à brun foncé. Son plastron est jaune taché de brun ou de noir et sa tête et son cou sont ornés de tâches jaunes. Sa queue est longue et effilée et ses pattes palmées sont pourvues de griffes.
La maturité sexuelle est atteinte entre 8-15 ans chez les mâles et 10-18 ans chez les femelles. La femelle pond une dizaine d’œufs dans un trou qu’elle creuse avec ses pattes arrières. La cistude hiberne d’octobre à mars sous la vase. C’est une espère diurne principalement carnivore (insectes, mollusques aquatiques, crustacés et parfois poissons).

La Cistude est un reptile en forte régression en France, il est donc primordial de maintenir dans un bon état de conservation les habitats où elle a été observée.

répartition sur le site

La Cistude a été observée sur plusieurs étangs du site, mais il n’est pas toujours aisé d’évaluer l’état de la population, puisque peu d’individus (1 ou 2) ont été observés à chaque fois. Il semble cependant qu’une petite population existe sur ce secteur du Montmorillonnais : des individus ont été observés sur les étangs de la Gère, de Pétaveau, Gardéché, du Ry, de Biard, l'étang Neuf et le Grand etang de Lenest. Dans les années 1990, il existait sur l’Etang de Trault une petite population, aujourd'hui disparue.

habitats associés

3130 - Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea
3140 - Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.
3150 - Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition

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le Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)

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Petit Rhinolophe

Cette chauve-souris, qui est le plus petit rhinolophe d’Europe (<5cm, envergure de 19-25 cm) , adopte de préférence les cavités souterraines (caves, grottes, carrières) pour hiberner. Cette espèce est assez sédentaire et effectue l’ensemble de son cycle biologique (estivage et hibernation) sur une zone de superficie restreinte (10 à 20 km²).
Sur les secteurs d’alimentation, le Petit rhinolophe fréquente plus particulièrement les zones de bocage, de lisière forestière (avec strate buissonnante bordant des friches), de prairies pâturées ou prairies de fauche. La présence de milieux humides (rivières, étangs) est importante pour les colonies de mise bas, les femelles y trouvant l’abondance de proies nécessaires à la gestation et à l’élevage des jeunes. Les corridors boisés (haie, lisière) jouent un rôle prépondérant dans les déplacements des Petits rhinolophes de leur gîte vers leur site de chasse.

répartition sur le site

Cette chauve-souris a été observée dans une cave du Château de la Lande (en dehors du périmètre Natura 2000). Lors des prospections nocturnes avec les détecteurs à ultrason, l’espèce n’a pas été contactée à l'intérieur du périmètre.

habitats associés

Les paysages semi-ouverts, à forte diversité d'habitats, formés de boisements de feuillus, de prairies pâturées ou de fauche en lisière de bois ou bordés de haies, de ripisylves, landes, friches, vergers. L'association boisements rivulaires (chêne et saule notamment) et pâtures à bovins semble former un des habitats préférentiel.

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le Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum (Schreber, 1774)

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Grand Rhinolophe

Espèce de chauve-souris de grande taille (9 à 11,5 cm, envergure de 35-40 cm) qui émet des ultrasons par le nez. Elle hiberne de septembre/octobre à avril dans les grottes dont la température varie de 7 à 10 degrés, pendue au plafond et enveloppée dans ses ailes. C’est une chauve-souris des régions bocageuses, des boisements clairs et des bords des cours d’eaux. Son vol à faible hauteur (30 cm à 6 m) est lent, papillonnant avec de brèves glissades. Le Grand Rhinolophe chasse Hannetons, Bousiers, Papillons et Tipules.

répartition sur le site

Une petite colonie de Grand rhinolophe était présente dans un bâtiment de la ferme de Cébiou dans les années 1990. Lors des prospections nocturnes avec les détecteurs à ultrason, l’espèce n’a pas été observée en chasse le long des transects.

habitats associés

Les paysages semi-ouverts, à forte diversité d'habitats, formés de boisements de feuillus, d'herbages en lisière de bois ou bordés de haies (pâturés par des bovins, voire des ovins) ainsi que des ripisylves, landes, friches, vergers pâturés et jardins.

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la Barbastelle Barbastella barbastellus (Schreber, 1774)

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Barbastelle

La Barbastelle est une chauve-souris sombre, de taille moyenne. Les femelles peuvent atteindre leur maturité sexuelle au cours de leur première année. La période d’accouplement débute dès l’émancipation des jeunes, en août, et peut s’étendre jusqu’en mars, même si la majorité des femelles sont fécondées avant la léthargie hivernale. Les gîtes utilisés pour la mise bas sont principalement des bâtiments agricoles (linteaux en bois de portes de grange par exemple), des maisons (derrière des volets), des cavités dans les troncs ou bien des fissures ou sous les écorces de vieux arbres. Elle hiberne, généralement seule, dans les fissures des cavités souterraines, des ponts…
La Barbastelle est une espèce spécialisée quant aux habitats fréquentés mais aussi en terme de régime alimentaire composé principalement de lépidoptères. Ses exigences, associées à une adaptabilité faible face aux modifications de son environnement, rendent l’espèce très fragile. Cet insectivore chasse préférentiellement en lisière ou le long des couloirs forestiers (allées en sous bois), d’un vol rapide et direct, en allées et venues de grande amplitude.

répartition sur le site

Cette chauve-souris a été contactée en activité de chasse a une seule reprise dans l’allée boisée de la Doretière (Camp militaire de Montmorillon) au mois de juillet 2003.

habitats associés

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
91E0 - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) *
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

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le Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus (E. Geoffroy, 1806)

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Durant la période d’hibernation cette chauve-souris de taille moyenne marque une préférence pour les cavités souterraines (carrières, grottes, caves, tunnels). Les gîtes d’estivage et de mise bas utilisés sont variables, l’espèce pouvant aussi bien fréquenter des bâtiments que des cavités souterraines chaudes.
Les terrains de chasse du Murin à oreilles échancrées sont diversifiés, il marque une préférence pour les milieux forestiers à dominance de feuillus, entrecoupés de zones humides. L’espèce fréquent aussi des milieux péri-urbain (vergers, jardins). Munie d’un vol très agile, cette chauve-souris chasse à l’intérieur des zones boisées en capturant ses proies par glanage (diptères) ou en les poursuivant au vol. Les araignées sont capturées sur leurs toiles.

répartition sur le site

Cette chauve-souris a été contactée en activité de chasse dans la partie Est du Camp militaire.

habitats associés

Compte tenu de la souplesse de ses exigences écologiques, l'espèce est susceptible de chasser sur l'ensemble du site Natura 2000.

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le Murin de Bechstein Myotis bechsteinii (Kuhl, 1817)

   Fiche descriptive                                                                              carte de localisation

Murin de Bechstein

Ce murin de taille moyenne semble hiberner dans des fissures et autres cavités des arbres, mais il a été observé aussi dans de profondes fissures de cavité souterraine. En période d’activité, cette chauve-souris semble fréquentée préférentiellement les forêts de feuillus âgées ayant une strate buissonnante.
Insectivore, il se nourrit de Lépidoptères nocturnes, qu’il repère par écholocation et capture dans de la végétation arborée. Les accouplements se déroulent généralement à l’automne, les femelles stockent alors le sperme et ne déclenchent leur ovulation qu’au printemps. Les femelles se rassemblent en petite colonie de parturition dans des cavités arboricoles où elles donnent naissance à un jeune (mi-juin mi-juillet).

répartition sur le site

La présence de l'espèce est conditionnée par la présence d'arbres à cavités (fissures, trous...) dans lesquelles il se repose au cours de la nuit. Les paysages semi-ouverts intégrant des boisements de feuillus, des herbages en lisière de bois ou bordés de haies semblent avoir sa préférence.

habitats associés

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae)
6430 - Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
91E0 - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) *
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

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le Grand Murin Myotis myotis (Borkhausen, 1797)

   Fiche descriptive                                                                              carte de localisation

Grand Murin

Cette grande chauve-souris (> 40 cm d’envergure) hiberne de préférence en milieux souterrains (grottes, carrières, caves). Sur les territoires de chasse, le Grand murin capture les proies au sol ce qui nécessite que celui-ci soit très accessible : parcelle dégagée en forêt, prairies fauchées, pelouses. Les colonies de parturition rassemblent fréquemment plusieurs centaines de femelles.
Il se nourrit d’invertébrés qu’il capture au sol. Il capture ces proies par glanage et par audition passive (rarement écholocation).
Les accouplements se déroulent généralement à l’automne, les femelles stockent alors le sperme et ne déclenchent leur ovulation qu’au printemps. Les femelles se rassemblent en colonie de parturition dans les vastes combles des bâtiments et donnent naissance à un petit mi-juin mi-juillet.

répartition sur le site

Cette chauve-souris a été contactée dans une cave du Château de la Lande (en dehors du périmètre d’étude). Lors des prospections nocturnes avec les détecteurs à ultrason, l’espèce n’a pas été observée en chasse le long des transects.

habitats associés

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae)
6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)
9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur
9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

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